<p id="eow-description">Je suis sorti du coma de nuit,
Là, où il y a le temple sur le sang, sans-abri,
Le goutte-à-goutte en lambeau,
Je recommence à vivre à nouveau.
L’eau, en neige, s'est métamorphosée
Je mâche de la viande, tel du coton blanc.
D’oracle de loup, je vis en courant,
Limpide, sera...
<p id="eow-description">Je suis sorti du coma de nuit,
Là, où il y a le temple sur le sang, sans-abri,
Le goutte-à-goutte en lambeau,
Je recommence à vivre à nouveau.
L’eau, en neige, s'est métamorphosée
Je mâche de la viande, tel du coton blanc.
D’oracle de loup, je vis en courant,
Limpide, sera le ciel rougeoyant.
La nouvelle vie, en un ruisseau printanier, s’est déversée,
La nouvelle vie, le long des échoppes, des gares, s’est dispersée.
La nouvelle vie; nous nous assoirons, à propos de rien, nous taisant,
La nouvelle vie ne s’offre jamais gratuitement.
D’averses, l’étoile s’étouffa,
Déchirant d’une coudée le drap
Egratignant la taïga de ses bois,
Une armée de moineaux, elle dispersa.
Je m’envahis de mots oubliés
Sur un banc de terre, à coté d’une maison du temps passé.
Je m’envapeurs afin que les braconniers,
Une nouvelle trace fraîche, en moi, puissent flairer.
La nouvelle vie, en un ruisseau printanier, s’est déverée,
La nouvelle vie, le long des échoppes, des bazars, s’est dispersée.
La nouvelle vie; nous nous assoirons, à propos de rien, nous taisant,
La nouvelle vie en forme d’une gerbe de feuilles de bouleau mouillées.
Un peu d’eau froide, cela serait bien,
Il m’a tiré par la main,
Et moi – « Ca va pas, frère ? »
Et lui, il sort un noir révolver.
Le corbeau s’est mis à crier
Un blanc serment méchant et inconscient,
Oh, mon corps tué,
Tous mes grains de beautés.
La nouvelle vie, en un ruisseau printanier, s’est déversée
La nouvelle vie, le long des échoppes, des gares, s’est dispersée.
La nouvelle vie, nous nous assoirons, à propos de rien, nous taisant,
La nouvelle vie ne s’offre jamais gratuitement.
Traduction : Sarah P. Struve
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